MARC  LABOURET

En occident

Dans le cadre généralement iconophile du catholicisme, quelques déviances portent la marque de l'iconoclasme.

DESCENDANCES OCCIDENTALES DE L’ICONOCLASME

THEODULF ET GERMIGNY

     L’église de Germigny-des-Prés, dans le Loiret, est le monument byzantin le plus remarquable de France – voire le seul. Ce témoignage historique et artistique est si important et connu qu’on peut croire inutile de le présenter une fois de plus. Tant pis, j’espère que ce ne sera pas une fois de trop.
     Théodulf d’Orléans est un des acteurs, un des auteurs, de la « renaissance carolingienne », un des intellectuels de l’entourage de Charlemagne, homme d’Eglise et homme de lettres. Pour ce qui nous intéresse ici, il écrivit le Traité sur les images, dit libri carolini. Ce travail lui fut commandé par Charlemagne pour répondre au concile de Nicée de 787. Nous y disposons donc de la doctrine carolingienne concernant le culte des images : celles-ci ont une vertu pédagogique pour l’instruction des fidèles, mais ne sauraient être l’objet d’un culte.
     Evêque d’Orléans, Théodulf se fit construire à Germigny un oratoire, qui est aujourd’hui le choeur de l’église paroissiale. On y reconnaît les traits de l’architecture byzantine. La somptueuse mosaïque à fond d’or de l’abside n’a rien à envier aux mosaïques de Constantinople, de Palerme ou de Ravenne.

germigny


     Or, à l’époque même où flambe la crise iconoclaste à Byzance, cette œuvre d’art unique illustre explicitement la doctrine carolingienne des images. En particulier, elle illustre à merveille notre théorie de l’opposition entre la Loi et l’Icône.
     Deux grands anges occupent toute la partie supérieure de la mosaïque absidiale. Ce sont les grands chérubins du Debir, le Saint des Saints du temple de Salomon (I Rois, 23-28 et II Chroniques, III, 10-13). Ils dissimulent la présence de Dieu, dont seule la main apparaît. Chacun d’eux lève une main pour cacher. Mais aussi, ils désignent de l’autre main ce qu’il faut regarder, ce qui est l’objet légitime du culte : l’arche d’alliance, c’est-à-dire la Loi. Donc :
  - les anges du Saint des Saints rappellent que le judaïsme n’a pas refusé toutes images, ce qui relativise l’interdit biblique et écarte le risque d’une justification exégétique des excès destructeurs de l’iconoclasme ;
  - ils dissimulent la personne divine, dont la représentation reste interdite pour éviter le risque d’idolâtrie ;
  - et, ce qui ici me semble essentiel et pourtant méconnu des meilleurs auteurs, c’est la mise en scène exemplaire, par une image pédagogique, de l’opposition entre le culte idolâtrique et la loi.

L’ICONOPHILIE CATHOLIQUE

     De là découle toute l’évolution artistique du christianisme occidental. Pendant tout le Moyen-âge, la doctrine des images professée par l’Eglise catholique reste dans cette dialectique, cette "tension entre acceptation et refus des images" (O. Boulnois). Cela n’interdit pas la floraison de la peinture et de la sculpture romanes puis gothiques, où l’on reconnaît différentes tendances :
  - la narration, dans de nombreuses scènes bibliques, légendaires ou morales ;
  - la décoration pure, dans les variations des motifs végétaux et des entrelacs, dérivés, pour les premiers, de l’art antique, et pour les seconds, des arts nordiques ;
  - quelque part entre la narration et la décoration, les motifs animaliers, souvent monstrueux, peuvent être interprétés de nombreuses manières – et l’étaient déjà à l’époque (l’exemple du serpent, qui symbolise aussi bien la vertu de prudence que la ruse du Malin, est typique de cette polysémie symbolique) ;
  - l’abstraction géométrique,
 - la représentation du divin par les motifs paléochrétiens, typiquement iconoclastess: le chrisme constantinien, l’agneau, la colombe.

chrisme sudouest

Les églises romanes du sud-ouest présentent souvent des chrismes de ce type : le S entrelacé avec le pied du P est la dernière lettre de Christus.

     On le voit, les tendances iconoclastes cohabitent avec l’iconophilie ; mais celle-ci ne va pas jusqu’à la dulie. Deux remarques pour pondérer cette généralisation évidemment abusive.

1. Certes, il y a des écarts qui semblent iconodules. Les reliquaires de Sainte Foy et de Saint Baudime ressemblent tellement à des idoles païennes ! Mais les pélerins s’intéressent beaucoup plus aux reliques qu’aux images sculptées ou peintes qui en sont les supports. Ils vont vénérer le tombeau de Saint-Jacques à Compostelle, de Marie-Madeleine à Vézelay, etc. Et je ne vois pas de copie systématique d’images miraculeuses avant la Révolution française.
2. Le long Moyen-âge n’est évidemment pas uniforme, il y a des évolutions lentes et des ruptures rapides. Il y a l’âge des baptistères, l’âge des abbayes, l’âge des cathédrales, l’âge des chapelles. Après l’idéologie néo-platonicienne, Aristote inspire la pensée scolastique. Après les images glorieuses du Christ et de Notre-Dame, la religion flamboyante privilégie les images pathétiques : mises au tombeau, christs aux liens, pietas... Mais ces images, quoiqu’elles soient faites pour susciter l’émotion, sont narratives. Elles ne semblent guère suspectes d’encourager une idolâtrie. L’objet de vénération, après les reliques, est l’hostie consacrée, ou Saint-sacrement, sensée assurer la présence réelle de Jésus-Christ - depuis le concile de Latran en 1215. C’est devant le Saint-Sacrement que brûle la veilleuse dans l’église catholique, tandis qu’elle honore l’icône dans l’église orthodoxe.

chrisme autel besancon

Ce chrisme orne un merveilleux autel roman dans la cathédrale de Besançon.

     Malgré la brièveté de ce résumé forcément caricatural, j’espère avoir, sinon démontré, du moins assez bien défendu la thèse d’un catholicisme médiéval iconophile sans être iconodule. Les images religieuses y sont abondantes mais rarement vénérées en tant que telles. L’iconodulie occidentale apparaît et se développe au XIXe siècle. Probablement en réaction à l’iconoclasme républicain. Ce n’est pas ici le lieu d’approfondir cette floraison, seulement de souligner qu’elle est, autant et même peut-être davantage que les quelques iconoclasmes, en rupture avec l’usage catholique séculaire.

     Car, dans les marges de cette culture artistique religieuse mais non sacralisée, le refus des idoles, si manifeste en orient, s’insinue en occident après la victoire des iconodules à Byzance. Cherchons les jalons, entre l’orient ancien et nous, qui témoigneraient d’une descendance, et non seulement d’une ressemblance fortuite. Deux chaînes de transmission iconoclastes peuvent être repérées, qui ne s’excluent pas mais s’entrelacent : celle des hérésies, celle des émules de Saint Augustin.

     Il ne s’agit pas pour moi de paraphraser les historiens, seulement de poser les jalons d’une réflexion qui demanderait évidemment des travaux de longue haleine pour être validée.

LES CATHARES

     D’une part, la première transmission est celle des révoltes et hérésies contre le catholicisme romain et ses matérialismes – que ceux-ci soient artistiques ou financiers, au nom du retour aux origines. Dans cette chaîne ininterrompue, notons que les Cathares sont directement inspirés par les Bogomiles, eux-mêmes, on l’a vu, descendants des pauliciens exilés en Bulgarie par Théodora.

     Les pauliciens semblent être apparus en Syrie au VIIe siècle, sous la houlette du prédicateur manichéen Paul l’Arménien, mort en 715. Ils rejettent clergé, sacrements, rites, saints. Ils critiquent l’appétit des églises pour richesse et pouvoir. Ils prônent la lecture des écritures, la méditation, la prière personnelle. On reconnaît déjà tous les caractères du catharisme et du protestantisme. Sans preuve formelle, la similitude parfaite des doctrines permet de supposer une descendance directe des bogomiles, puis des tisserands, des vaudois – peut-être même des musulmans alévis de Turquie.

     En ce qui concerne les cathares, la parenté semble attestée : le « pape » paulicien Nicétas est venu de Constantinople au concile cathare de Saint-Félix-Lauragais. Nulle image dans le catharisme, et caractère absolu de la loi morale : il s’agit d’être parfait ou rien. L’exigence spirituelle va jusqu’à l’éloge de la mort par inanition, apex du rejet de tout ce qui est matériel. Il n’y a place pour aucune image dans une religion qui rejette toute richesse, tout sanctuaire, toute liturgie, toute nourriture carnée, tout sacrement même.

     Peut-être le protestantisme, puis l’anticléricalisme radical-socialiste et franc-maçon, ont-ils hérité de ce rejet cathare du matérialisme catholique. En effet, c’est à peu près dans les régions autrefois cathares que les camisards protestants résisteront après la révocation de l’édit de Nantes. La concordance géographique n’est pas un test génétique fiable. Elle ne prouve que la permanence locale de l’anticatholicisme, qui se retrouve jusque dans l’anticléricalisme de la Troisième République. Mais, pour ce qui nous intéresse, cette récurrence est aussi celle de l’iconoclasme.

SAINT AUGUSTIN

     Seconde chaîne de transmission : ceux qui se réclament peu ou prou de Saint Augustin (357-430), qui a été disciple de Mani et de Plotin. Saint Augustin rechristianise l’essentiel du manichéisme, sous la forme de l’opposition, dans chacun, entre le péché originel et la grâce, et, dans la cité, entre la cité des hommes et la cité de Dieu. Il reconvertit les triades gnostiques en trinité chrétienne... Sa descendance est riche et explicite, faite d’ascèse, de sévérité morale et de retour aux textes. On y trouve notamment les cisterciens, les luthériens et les jansénistes. Luther était un moine Augustin. Jansénius déclenche la querelle janséniste par la publication de l’Augustinus. Ce ne sont pas des hasards. Une fois de plus, on regrette d’être aussi concis. La lecture d'Alain Besançon et d'Olivier Boulnois palliera ce schématisme.

SAINT BERNARD

     J’ai longtemps été dérouté par Saint Bernard. Il me semblait avoir des attitudes contradictoires. En effet, il bannit des monastères toute représentation, y compris purement décorative. Sa condamnation des sculptures qui distraient les moines de la prière sont d’ailleurs un argument de poids pour qu’on ne cherche pas dans tout décor roman une symbolique religieuse. Il bannit les représentations figuratives des livres que ses moines copient, ne tolérant que l’ornementation des lettrines : cela va bien dans le sens de l’iconoclasme, où l’image est bannie au profit de la lettre.

     Mais Bernard est aussi l’infatigable prédicateur d’une piété fusionnelle, notamment dans le culte marial. Il tolère toutes les images dans les cathédrales séculières.

     Or, il y a bel et bien une cohérence : aux profanes l’iconophilie, oserais-je dire «ll’opium du peuple ». Aux religieux, dans le cloître, l’iconoclasme et la rigueur de la Règle. Celle-ci, inspirée de Saint Augustin, est imprégnée d’ascétisme et même de mortifications. Mon schéma est parfaitement respecté. On y retrouve même, comme chez les cathares que Saint Bernard a combattus violemment, une distinction entre l’indulgence à l’égard des profanes et la rigueur concernant les initiés. Olivier Boulnois cite un passage de Saint Bernard qui confirme cette analyse de façon éclatante : "Ce sont deux cas que celui des évêques et celui des moines. Ceux-là, nous le savons, puisqu'ils sont débiteurs des insensés comme des sages, incitent à la piété un peuple charnel par des ornements corporels parce qu'ils ne peuvent le faire par des ornements spirituels. Mais nous, qui désormais sommes sortis du peuple (...), voulons-nous exciter la piété par de tels moyens ?"

     Pour être iconoclaste, l’art cistercien n’en produit pas moins des chefs d’œuvre. Et ce n’est pas vrai qu’en architecture. Les initiales de la grande Bible de Clairvaux, conservée à Troyes, sont des merveilles. Pas moins celles du Légendier de Citeaux, à la Bibliothèque municipale de Dijon. Notons d’ailleurs que ces dernières sont encore peuplées d’animaux fabuleux... Bernard n’est pleinement obéi que par les copistes de son abbaye de Clairvaux, et ses consignes ne lui survivent pas.

     HYPHOGRAPHIE :

     https://www.bibliotheque-virtuelle-clairvaux.com/ (Ne tient pas ses promesses)
     https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Bible_de_Clairvaux
     http://patrimoine.bm-dijon.fr/citeaux/doc/Les_manuscrits_celebres.pdf

BERNARDIN DE SIENNE

      Bernardin de Sienne (1380-1444) est un prédicateur franciscain. Sa prédication est marquée d’une grande originalité, qui le rapproche des iconoclastes : il prône l’adoration du nom de Dieu, symbolisé par les trois premières lettres du nom grec de Jésus : IHS. L’autre facette de son enseignement réside dans une morale exigeante : il fait détruire dans des bûchers les accessoires de toute frivolité. Bûchers des Vanités ! Savonarole ! Ainsi, il s’inscrit bien dans les deux caractères de l’iconoclasme.

   roncheres  A noter que Bernardin est un des rares auteurs catholiques à se préoccuper d’économie : dans son Tractatus de contractibus et usuris (Traité sur les contrats et sur l'usure), il justifie la propriété privée, prône une éthique du commerce, défend la figure de l'entrepreneur. On est tenté de faire un parallèle avec l’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme de Max Weber, et de s’interroger sur une parenté discrète entre l’iconoclasme et l’esprit d’entreprise.

   (L'illustration de droite montre la voûte du choeur de l'aglise de Ronchères, le "Paradis de la Puisaye".)

LE PROTESTANTISME

     Avec la Réforme, on évoque de l’histoire plus connue, et il n’est pas nécessaire de s’étendre.

   L’iconoclasme protestant est d’abord un iconoclasme théorisé, conscient et militant. Des chefs protestants comme Zwingli et Calvin incitent explicitement à la destruction des images, assimilées à des idoles païennes. Il est intéressant de signaler que les reliques des saints sont aussi condamnées que les statues et les portraits. Toute dulie est rejetée.

   eltz (A gauche, le décor sur cuir du château d'Eltz, près de Coblence, montre la coexistence des deux acronymes : Iesus Christus.)

     C’est aussi un iconoclasme actif. Les destructions sont nombreuses en Allemagne, puis en France quand les guerres de religion se développent, à partir de 1562. Les protestants ont saccagé, voire détruit des églises entières. On leur doit (si j'ose dire) la ruine de Saint-Martin de Tours, de la cathédrale d’Orléans, de Jumièges, le pillage de Vézelay, la disparition de milliers d’œuvres d’art. On est à la frontière de l’iconoclasme et du vandalisme, que ce soit par volonté d’ascèse ou par haine de tout ce qui est catholique : les protestants s’attaquent aussi à des œuvres d’art de nature narrative, non suspectes d’idolâtrie : retables, tympans....

     L’iconoclasme protestant, enfin, confirme ma thèse, par son lien évident entre le refus des images, la vénération du livre et la rigueur de la loi. L’image véritable de Dieu est pour Calvin la Parole. Quant à la représentation du divin par des lettres, remarquons que l'acronyme IHS est aussi emblème de Genève.

     HYPHOGRAPHIE :

     http://eduscol.education.fr/cid46361/l-iconoclasme-protestant.html
     https://fr.wikipedia.org/wiki/Iconoclasme
     http://www.protestantismeetimages.com/III-L-iconoclasme-une-forme-d.html
     http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F16545.php

LE JANSENISME

     En France, puisque les protestants sont chassés du royaume, les jansénistes prennent le relais... Blaise Pascal est le théoricien de leur refus des images.
     On ne trouve guère d’importants actes de destruction imputables au jansénisme, mais, comme l’écrit bien Alain Besançon : « Dès le XVIIe siècle, il donne aux églises françaises ce ton de nudité, de pauvreté, de grisaille, qui les distingue entre les églises catholiques d’Europe et d’Amérique. Au XVIIIe siècle, les curés jansénistes les démeublent systématiquement. Leur pieux vandalisme prépare le vandalisme révolutionnaire, dont les auteurs venaient d’ailleurs souvent de leurs rangs. »
     Que pourrais-je ajouter ? Tout semble dit. Pourtant, à propos de révolutionnaires, l’abbé Grégoire, qui s’oppose si courageusement aux destructions d’œuvres d’art et invente le mot de vandalisme, l’abbé Grégoire est janséniste. Alors...
     Il me semble que c’est dans la mouvance janséniste qu’apparaissent dans nos églises des symboles iconoclastes du divin, notamment l’œil ou le tétragramme dans le triangle trinitaire. Mais, honnêtement, cela reste à prouver. Car les jésuites, adversaires des jansénistes, ont aussi adopté l’acronyme IHS (en lui ajoutant une croix), et ne sont pas forcément les responsables des exubérances baroques.

     HYPHOGRAPHIE :

     https://fr.wikipedia.org/wiki/Jans%C3%A9nisme
     https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00533439

ET ENSUITE ?

     La Franc-maçonnerie, née dans les milieux protestants d’Ecosse et d’Angleterre, et qui essaime dans les milieux jansénistes en France, va hériter de ces symboles du divin. Seulement des symboles ? Ceci est une autre histoire, comme disait le frère Kipling. En attendant, pour conclure cet épisode, je vous renvoie à René Huyghe, avec qui nous avons commencé le premier chapitre. Il élargit le débat et l’actualise en paraissant opter pour l’iconoclasme : l’image, omniprésente dans notre civilisation, représente à ses yeux une « menace pour la vie intérieure », et « le signe y supplée le verbe » (Dialogue avec le visible, 1955). Que dirait-il aujourd’hui ? Ah ! Le débat entre les iconoclastes et les iconodules est toujours d’actualité, et prend peut-être même un caractère d’urgence. Mais qui le mènera ?

 

BIBLIOGRAPHIE :

Trois ouvrages fondamentaux, érudits, passionnants, que liront celles et ceux qui me trouveraient à juste titre caricatural, abordent l’image sous des angles différents – et différents du mien :
Olivier Boulnois : Au-delà de l’image – une archéologie du visuel au Moyen-âge, le Seuil, 2008. Une anthropologie médiévale, Réforme incluse ; j’aimerais citer chaque page.
Alain Besançon : L’image interdite, Une histoire intellectuelle de l’iconoclasme, Arthème Fayard, 1994. Histoire encyclopédique des idées iconoclastes, de l’antiquité aux peintres contemporains ; ignore l’aspect éthique de l’iconoclasme.
Hans Belting : La vraie image, Gallimard, le temps des images, 2007. Plus philosophique ; une réflexion qui porte aussi sur l’image aujourd’hui.

Sur des aspects plus particuliers ou ponctuels :
Michel Roquebert, L’épopée cathare, Privat, 1970.
René Huyghe, Dialogue avec le visible, Flammarion, 1955.

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